Galvanomètre, appareils de Faraday et de Melloni

Paris, le 19 mars 1851

Monsieur,

Je vous remercie mil fois d’avoir eu la bonté de répondre si promptement à ma lettre. Je suis fâché que les aiguilles du Galvanomètre ont perdue leur sensibilité pendant le voyage, on ne peut pas empêche cela, mais quelqu’un qui a l’abitude de les rendre astatique, le domage est biento réparé, si vous n’avais person à Bruxelles qui se occupe des Galvanomètres, je vous pris de retiré l’aiguille du chasie avec précaution et décroché le fil de suspension, les metre entre deux carte dans un lettre, et de me l’envoyer je l’arangerais de suite, et peut-être il arriveront mieux, ou si cette appareil a un importance pour vous, j’irais à Bruxelles quand l’appareil de Faraday sera terminé et je vous le rendré le galvanomètre ausie sensible que possible.

Monsieur BRAVAIS a oublié de me commandé l’appareil de Faraday, cette appareil est disposé pour démontré la polarisation par le magnétisme et le diamagnétisme. Le prix de ceux que je construis habituelement pour les faculté et colège est de 550 fr, mais pour faire bien les expériences il faut une forte pile, si vous en avez une, je vous prie de me faire savoir quelle est la disposition pour que je peux prendre la grosseur du fil qui entoure l’électro-aimant en conséquence. Je profite, Monsieur, de la permission que vous m’avez donné, j’ai négocié un traite à vue de la somme de 665 fr., montant de la facture de l’appareil Melloni.

J’ai l’honneur de être avec les plus grand considération votre tout dévoué serviteur.

[signé] Ruhmkorff

[note de Quetelet] [Répondu le] 28 mars

Date: 
Mercredi, 19 mars, 1851 - 00:00
Écrit par: 
Heinrich Ruhmkorff, mécanicien
Adressé à: 
A. Quetelet
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