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À M[onsieur] le M[inistre] des Affaires étrangères
Bruxelles le 27 mars [1854]
Monsieur le Ministre,
En réponse à votre lettre du 20 de ce mois, n° 64/91, j’ai l’honneur de vous informer que la comparaison des psychromètres destinés aux navires de l’Etat, a donné des résultats satisfaisants, bien que les corrections pour l’un d’eux soient assez fortes. Ces instruments réunissent toutes les conditions exigées pour les observations sur terre, mais j’ai lieu de craindre qu’il n’en soit pas tout à fait de même à la mer.
Le peu de diamètre intérieur des tubes rendront les lectures assez difficiles, et d’autre part, la délicatesse des thermomètres exposent les [sic, à replacer en fait avant « exposent »] à être brisés par un choc quand ils seront fixés à bord. Peut-être conviendrait-il de soumettre à des hommes spéciaux [et ?] à des officiers de marine la question de savoir si ces appareils ne demanderaient pas à être préservés par un mode de suspension à un cardan.
Agréez &a
[au verso, un début de lettre intégralement biffé]
Bruxelles 25 mars 1854
Monsieur le Ministre.
J’ai l’honneur de vous accuser réception des trois mandats que vous m’avez transmis par votre dépêche en date du 24 mars, 7e Divon N° 4699i