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29 janvier 1856
[annoté en marge :] 26 janvier 1856, 5e division 1ère sect[ion], n° 1887/7725
[À] Monsieur le Ministre de [non complété]
Monsieur le Ministre,
J’ai reçu avec une vive reconnaissance votre lettre du 26 de ce mois ; je vous remercie beaucoup pour la sollicitude que vous voulez bien marquer aux travaux de l’établissement que je dirige.
Le placement des lunettes de repère me causait une vive inquiétude à cause du peu qui m’est accordé pour l’établissement des instruments ; l’obligeance de M[onsieur] le Ministre des Travaux publics a bien voulu me témoigner a fait cesser ces craintes.
D’une autre part, la maladie que je viens de faire ne m’a pas permis de finir d’achever l’impression des deux volumes qui sont sous presse, et peut-être en fesant [sic] porter les frais d’impression sur cette l’année actuelle, nous aurions l’occasion de faire, avec les fonds de l’année précédente, l’acquisition d’un instrument qui manque depuis longtemps à l’Observatoire, je veux parler de l’instrument universel porté dans le catalogue d’ERTEL au prix de fr[ancs] 3 600.
[NB. À partir d’ici, la rédaction de Quetelet devient assez incohérente et itérative :]
Je pense qu’en tirant parti des fonds [ce dernier mot en surchargeant un autre (peut-être : lacunes ?)] que nous me laisse ma maladie la maladie et ainsi que la bienveillance de M[onsieur] le Ministre des Travaux publics, nous pourrons réussir à pourvoir l’établissement d’un instrument astronomique et géodésique qui lui manquait depuis longtemps.
J’attendrai votre avis, M[onsieur] le Ministre, pour faire ma demande à Munich.
Veuillez agréer &a…
[NB. Cette minute, probablement sans suite, témoigne des problèmes de mémoire rencontrés par Quetelet au sortir de son accident vasculaire cérébral]