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Bruxelles, le 31 janvier 1849
Monsieur le Ministre,
Je viens d’apprendre qu’à l’occasion de la discussion du budget de votre Département, et de l’article Observatoire, je dois être l’objet de nouvelles des attaques seront dirigées contre moi de la part de par Monsieur ROYER et probablement de M. OSY [suite du raturage illisible]. Les nouveaux chiffres qui seront présentés qui, dit-on, m’attribuerait un traitement global de 19 000 [18 000 surchargé] francs.
Comme de pareilles exagérations ont déjà été portées à la Tribune par M. OSY, je me suis permis, le 24 juin dernier, de vous adresser une note en vous priant de vouloir bien, au besoin, établir l’exactitude des faits. Bien que cette note ne fût point officielle, je vous prierais, Monsieur le Ministre, d’en donner communication si vous le jugiez nécessaire convenable.
Je vous demande pardon de vous parler encore de moi. Je pourrais ajouter encore un mot. Je le fais moins dans mon intérêt que dans celui de la vérité.
Depuis 34 ans que je suis dans la carrière de l’enseignement, je ne crois pas avoir jamais demandé de privilège. Si la Chambre trouve dans son horreur du cumul que j’ai trop, qu’on m’enlève Que la Chambre dispose comme elle l’entendra de mes fonctions de secrétaire de l’Académie et de professeur à l’Ecole militaire, mais qu’elle me laisse, au moins, ma place position de directeur de l’Observatoire que j’occupe depuis 22 ans. Je crois avoir acquis quelques titres à conserver les restes d’un traitement qui a déjà subi différentes espèces de des rognures et de retenues [suite du raturage illisible] en 1831 et qui vient d’être soumis encore à de nouvelles retenues.
Vous avez repoussé une première fois, comme je l’aurais fait moi-même, l’idée que je voudrais profiter de sinécures et d’un cumul déloyal ; j’ose compter sur la même bienveillance, Mr le Ministre, si de semblables attaques se reproduisaient encore.
Agréez &a