Répartition du traitement prévu pour un aide astronome introuvable

Bruxelles, le 21 nov[embre] 1855
M[onsieu]r le Ministre,
J’ai l’honneur de vous adresser les comptes pour le dernier trimestre de 1855, et, en même temps, mes propositions à l’égard de l’aide que je n’ai pas trouvé à remplacer depuis trois à quatre ans, probablement à cause de l’exiguïté de son traitement.
Ses fonctions ont été remplies partiellement par M[onsieur] BLANPAIN et pendant la plus grande partie de l’année par mon fils, c’est donc à eux, je crois, que revient son traitement qui n’a point figuré sur les rôles de l’année.
Je crois devoir ferai observer du reste, M[onsieur] le Ministre, qu’en accordant 400 francs à M[onsieur] BLANPAIN et 1 000 à mon fils, je ne prétends pas demander pour ce dernier une faveur, mais seulement la moitié de la somme qu’il dépensera probablement dans un voyage qui lui sera nécessaire au retour du printemps pour connaître les principaux observatoires de l’Europe. Je payerai l’autre moitié sur les fonds sera payée par moi.
Il est plus que temps que l’Observatoire réponde au but de son institution : jusqu’à présent, il s’est tenu en première ligne la météorologie et la physique du globe ; il n’en a pas été de même de l’astronomie.
J’espère pouvoir lui rendre un jour, si le gouvernement ne porte point obstacle à mes désirs, la position qu’il a méritée non par défaut et montrer qu’il était en défaut moins par les instruments que par défaut d’ les observateurs.
Agréez, &a