Ministère de l’Intérieur
8e Division
Indicateur Général N° 1306 / Special N° 44,000
N.B. On est prié de rappelr dans la réponse le chiffre de la Division ainsi que les numéros d’indicateurs, séparés par un trait horizontal
À Monsieur Quetelet, Directeur de l’Obsevatoire Royal de Bruxelles
J’ai l’honneur de vous envoyer pour vous et pour M.M. les Aides de l’Observatoire Royal cinq cartes permanentes pour la tribune réservée du Sénat, pendant la prochaine session législative.
Agréez, Monsieur le Directeur, l’assurance de ma considération la plus distinguée.
[NB. Document non daté. Cette lettre figure dans les documents de 1851]
St Josse-ten-Noode, 29 octobre
Monsieur Quetelet,
Je suis retenu chez moi par un rhume que j'ai depuis plusieurs jours mais qui s'est fortement aggravé depuis hier. Le médecin m'a conseillé de garder le lit tant que durera l'irritation à la poitrine. Je ne pourrai donc d'ici à deux ou trois jours me rendre à mes occupations de l'Observatoire.
Veuillez agréer, Monsieur Quetelet, l'assurance de mes sentiments respectueux.
Mr BOUVY m’a informé qu’à l’exception du théodolite, aucun des instruments envoyés à Londres ne se retrouvent abrités ; ils sont soigneusement renfermés dans leurs boîtes, ce qui n’est sûrement pas ce que l’on avait l’intention de faire, puisque c’est absolument comme s’ils n’étaient pas exposés.
[cette minute de Quetelet fait suite à la lettre d’Eugène Vanderbelen du 7 août 1851]
[À] Monsieur le Ministre de l'Intérieur
9 août 1851
Monsieur le Ministre,
J’ai l’honneur de porter à votre connaissance que j’ai reçu, depuis un mois, l’instrument diamagnétique de FARADAY et que, d’après les expériences qui ont été faites, cet appareil répond entièrement au but proposé.
Je vous demande mille pardons de ne pas avoir répondu de suite à votre billet du 31 juillet dernier. Mais je passe en ce moment la plus grande partie de mes journées au secrétariat de l’Exposition & je perds ainsi de vue une quantité d’affaires plus ou moins importantes.
D’après un relevé fait au registre d’imputation de la Division, le crédit de 1850 offre encore un restant disponible de fr. 1124,75.