Déjà le 9 juin dernier j’ai écrit officiellement à M. LION pour le prier de commencer huit thermomètres ; c’est donc avec quelque étonnement que j’ai appris que ceux-ci ne vous sont pas encore parvenus. Vous pourrez vous informer chez lui de la cause de ce retard.
Monsieur le professeur MOLLE que j’ai vu ici, m’a dit que les hygromètres de Saussure confectionnés par PIXI à Paris lui paraissent être les meilleurs. Je vous prie de me dire si vous croyez que ces instrumens pourraient être fabriqués dans ce royaume ou si vous jugez plus convenable de les faire venir d’ailleurs.
Si je ne me trompe, vous avez acheté à Londres une carte de l’Afrique, que vous m’obligeriez, Monsieur, de me transmettre, avec les instruments que vous y avez acquis pour les observations à faire sur les côtes de la Barbarie.
Dans ma dernière lettre je crois vous avoir prié de me dire comment vous désirez que soit conçue l’approbation à donner par le gouvernement à vos contrats avec M.M. GAMBIER et THROUGHTON [TROUGHTON].
J'ai appris avec plaisir votre retour à Bruxelles. Agréez mes félicitations au sujet des resultats satisfaisants de votre voÿage; je ne doute point qu'ils n'aÿent les suites les plus heureuses pour l'étude de l'astronomie dans ce paÿs-ci.
J’ai lu avec beaucoup de plaisir la lettre que je viens de recevoir de votre part. Je ne puis qu’approuver les utiles acquisitions que vous avez faites et je suis assuré qu’elles justifieront le choix que S.M. a fait de votre personne pour une mission aussi intéressante pour la science.
Si je ne me trompe, c’est au concours de Harlem qu’on a posé une question sur les aimants, en défendant d’employer dans la réponse l’usage du calcul. Mr POISSON vient de traiter ici cette question avec toute la supériorité de son talent et c’est du calcul seul qu’il fait dépendre la solution du problème. L’Académie de Bruxelles, qui cloche bien aussi de temps en temps, a du moins eu le bon esprit de poser cette fois la question comme le demandait la dignité de la science.